CULTURE

PEINTRES ET LITTÉRATURE FRANÇAISE DU XXe SIÈCLE

Peintres

Jean-Paul Laurens


Description de cette image, également commentée ci-après
Armand Guillaumin est un peintre français, né le 16 février 1841 à Paris et mort le 26 juin 1927 au château de Grignon, à Orly.
Il fut l'un des premiers et des plus fidèles participants du groupe impressionniste. Ses paysages de la Creuse, notamment ceux des alentours de Crozant, se rangent parmi ses œuvres les plus prisées.
Originaire de Moulins, Armand Guillaumin s'installe à 16 ans à Paris. En 1860, il entre à la « Compagnie des Chemins de fer d'Orléans ». Il rencontre Paul Cézanne à l'Académie Suisse et participe au Salon des refusés de 1863.
 Ensemble, ils peignent sur les bords de la Seine, vers 1873. Armand Guillaumin peint des vues des rives de la Seine et plus particulièrement des vues d'Ivry-sur-Seine, de Clamart et de Charenton, dans la banlieue sud de Paris. Ces vues témoignent de la vive préférence de l'artiste pour l'eau, motif qui allait devenir l'un de ses sujets favoris. À cette époque, Guillaumin se sert déjà d'une palette aux tons assez relevés.
En 1892 il gagne à la Loterie nationale, ce qui lui permet dès lors d'être indépendant sur le plan financier et de se concentrer sur sa peinture. À partir de 1893, il loue régulièrement une maison à Crozant où il participe à l'École de Crozant, dans les environs de Fresselines, où habite le poète Maurice Rollinat. Dessinant et peignant d'après le motif, il est toujours attiré par l'eau. Depuis les rives de la Creuse, il observe l'animation de la rivière, des ponts et des champs.
 Au début du XXe siècle, Armand Guillaumin oriente son œuvre vers une facture plus serrée, une palette plus vive, presque violente, qui enthousiasme, dès 1901, le jeune Othon Friesz, qui se déclare ébloui par les pourpres, les ocres et les violets. Il se rend souvent sur la Côte d'Azur à Agay où il réalise de belles marines et des vues de montagne, du massif de l'Estérel et des Alpes enneigées. Armand Guillaumin se retirera ensuite dans la Creuse et ses dernières œuvres auront un caractère semblable qui ne permettra pas de mettre en relief ce peintre important dans l'histoire de l'art pictural. Il meurt en 1927 à Orly laissant une œuvre considérable d'où émergent les peintures de la période impressionniste puis d'inspiration fauve.
Henri-Edmond Cross

Henri-Edmond Cross (de son vrai nom Henri Edmond Joseph Delacroix), né à Douai (Nord) le 20 mai 1856, mort à Saint-Clair, au Lavandou (Var), le 16 mai 1910, est un artiste-peintre français pointilliste.
À l’age de ses 10 ans, son cousin a découvert le talent de peintre que possédait Henri-Edmond et va devenir son mentor. Il aura plusieurs mentors comme Carolus-Duran et Alphonse Colas. Il exposa pour la première fois au salon de 1881 sous son nom traduit en anglais : Cross, pour éviter toute confusion avec Eugène Delacroix. Ami des néo-impressionnistes, dont il partage les convictions anarchistes, il n'adopte le Divisionnisme qu'en 1891avec son amis Paul Signac, peu avant la mort de Seurat (Portrait de Mme Cross, Paris, Orsay).
D'abord naturaliste, Henri-Edmond Cross se lia avec Georges Seurat et Paul Signac, bien que son pointillisme fût plus intuitif. Il peignit la Provence à partir de 1900.À l’age de ses 10 ans, son cousin a découvert le talent de peintre que possédait Henri-Edmond et va devenir son mentor. Il aura plusieurs mentors comme Carolus-Duran et Alphonse Colas. Il exposa pour la première fois au salon de 1881 sous son nom traduit en anglais : Cross, pour éviter toute confusion avec Eugène Delacroix. Ami des néo-impressionnistes, dont il partage les convictions anarchistes, il n'adopte le Divisionnisme qu'en 1891avec son amis Paul Signac, peu avant la mort de Seurat (Portrait de Mme Cross, Paris, Orsay).
D'abord naturaliste, Henri-Edmond Cross se lia avec Georges Seurat et Paul Signac, bien que son pointillisme fût plus intuitif. Il peignit la Provence à partir de 1900.

Georges-Antoine Rochegrosse

Georges-Antoine Rochegrosse, né à Versailles le 2 août 1859 et mort en Algérie en 1938 est un peintre, décorateur et illustrateur français.

Il est né d'Élise Marie Bourotte (1828-1904) et de Jules Jean Baptiste Rochegrosse qui meurt en 1874. En 1875, sa mère se remarie avec le poète Théodore de Banville dont Georges-Antoine devient le fils adoptif. Au début de sa carrière il pratique la peinture d'histoire1 et s'essaye au symbolisme2. Puis il se tourne vers l'orientalisme en découvrant l'Algérie. Enfin, après la mort de son épouse3, il s'illustre dans la peinture religieuse.
Il vit et travaille dans la maison de la cité Chaptal à Paris, qui hébergea plus tard le Théâtre du Grand Guignol.
Les cent dix peintures et deux cent cinquante dessins ou aquarelles de son atelier sont vendues le 14 juin 1993 à l'Hôtel Drouot.
Il illustre des ouvrages de nombreux écrivains : Homère (L'Odyssée), Pétrone (Le Satyricon), Eschyle (L'Orestie), Victor Hugo (L'Homme qui rit, Les Misérables), Villiers de l'Isle-Adam (Akëdysseril), Théodore de Banville (Princesses), Gustave Flaubert (Salammbô et Hérodias), Guy de Maupassant (L'Homme de Mars), ainsi que Baudelaire et Anatole France.
Admiré par ses contemporains comme Théodore de Banville5 ou Conan Doyle, il reçoit également des honneurs officiels : médaille de bronze à l'Exposition universelle de Paris de 1889, chevalier de la Légion d'honneur en 1892, médaille d'or à l'Exposition universelle de 1899, officier de la Légion d'honneur en 1910.

Édouard Vuillard

Édouard Vuillard, né le 11 novembre 1868 à Cuiseaux (Saône-et-Loire) et mort à La Baule le 21 juin 1940 (à 71 ans), est un peintre français. Membre du mouvement nabi, il était peintre de figures, portraits, intérieurs, natures mortes, peintre à la gouache, dessinateur, graveur, illustrateur, peintre de compositions murales et de décors de théâtre.Au mois de mars 1886, il entre à l'Académie Julian, où il a pour professeur Tony Robert-Fleury. En juin 1887, à sa troisième tentative, il est admis à l'École des beaux-arts de Paris. L'année suivante, pendant six semaines, il a pour professeur Jean-Léon Gérôme. Pendant ses études, Vuillard s'intéresse aux natures mortes réalistes et aux intérieurs domestiques. Les artistes allemands du XVIIe siècle l'intéressent particulièrement. Plus tard, Vuillard peint aussi de grands panneaux décoratifs représentant des paysages.

Édouard Vuillard, Lithographie par Odilon Redon (1900)En 1889, Maurice Denis le convainc de se joindre à un petit groupe dissident de l'Académie Julian, qui réalise des œuvres empreintes de symbolisme et de spiritualité, et qui s'auto-proclame « confrérie des Nabis ». Paul Sérusier développe dans le groupe nabi un amour de la méthode synthétiste, qui repose sur la mémoire et l'imagination plus que sur l'observation directe. Vuillard, d'abord réticent à l'idée que le peintre ne cherche pas à reproduire de façon réaliste ce qu'il voit, finit, vers 1890, par s'essayer à ses premières œuvres synthétistes.Dans ses œuvres, Vuillard a représenté nombreuses scènes d'intérieurs où il habitait avec sa mère toute sa vie jusqu'au mort de cette dernière en 1928. Avec leurs douces atmosphères, ces scènes de la vie quotidienne qu'il a fait un sujet de prédilection qualifient cet artiste comme « intimiste ». Vuillard a contesté que c'est dans les « lieux familiers » qu'il trouve le plus d'inspiration.Tout en peignant des peintures de format intimiste, Vuillard a créé de nombreux ensembles décoratifs de commande, pour orner les appartements, les hôtels particuliers et les villas, surtout pour ses patrons-amis les frères Natanson, créateurs de La Revue blanche. Cette création s’inscrit dans l’esprit nabi, basé sur l’esthétique d'Albert Aurier ou le mouvement de « Arts and Crafts », qui a pour but d'abolir les frontières entre les arts majeurs et mineurs et de faire pénétrer l’art dans le cadre de la vie quotidienne.
Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1938. Bien que se disant athée, il demeure très attiré par le judaïsme et compte parmi ses proches de nombreux collectionneurs ou marchands d'art israélites. Il est référencé dans l'Encyclopédie universelle des peintres, sculpteurs et photographes juifs d'Adrien Darmon (édition Carnot, 2003). Début juin 1940, sur le conseil de ses relations, il fuit Paris devant l'arrivée des troupes allemandes et se réfugie à la Baule, où il meurt quelques semaines plus tard. Il est inhumé à Paris, au cimetière des Batignolles.

Armand Guillaumin
Description de cette image, également commentée ci-après
Élève de Léon Cogniet et d'Alexandre Bida, Jean-Paul Laurens est emblématique de l'art académique à son crépuscule. Il serait pour autant bien injuste de ne le présenter que comme un peintre d'histoire parmi d'autres : son érudition, sa rigueur, les prises de position politiques que constituent ses peintures et son talent indiscutable le font nettement sortir du lot.
De convictions républicaines et d'un anticléricalisme affiché, Laurens traite essentiellement des sujets à la fois historiques et religieux, mis en scène de manière dramatique et servis par une technique d'un grand réalisme. Il maîtrise parfaitement la représentation des espaces vides, ce qui donne à nombre de ses tableaux une forte puissance suggestive : ainsi peut-on imaginer le vide qui se fait autour de Robert le Pieux de par le premier plan créant une béance entre le spectateur et le sujet comme sur une scéne de théâtre.
Ils préfigurent les péplums historiques des débuts du cinéma. Laurens est aussi l'auteur de grands chantiers de décoration : la voûte d'acier à l'Hôtel de ville de Paris, La Mort de sainte Geneviève au Panthéon de Paris, le plafond du théâtre de l'Odéon (1888), la salle des Illustres au Capitole de Toulouse. Dessinateur hors-pair, il illustre notamment les Récits des temps mérovingiens d'Augustin Thierry. Il est élu membre de l'Académie des beaux-arts en 1891.

Enseignant apprécié de ses élèves à l'École nationale supérieure des beaux-arts de Paris et à l'Académie Julian, il a deux fils peintres, Paul Albert Laurens (1870-1934) et Jean-Pierre Laurens (1875-1932) qui seront tous deux enseignants à l'Académie Julian.

D'autres artistes peintres





Littérature Française du XXe siècle

La littérature française du XXe siècle a été profondément marquée par les crises historiques, politiques, morales et artistiques. Le courant littéraire qui a caractérisé ce siècle est le surréalisme, qui est surtout un renouveau de la poésie (André Breton et Robert Desnos), mais aussi l'existentialisme (Gabriel Marcel et Jean-Paul Sartre), qui représente également une nouvelle philosophie (L'existentialisme est un humanisme de Jean-Paul Sartre). La source première chez les artistes de ce siècle est en rapport avec les conflits politiques de l'époque. La guerre est ainsi présente aussi bien dans la poésie que dans les romans.

Pour ce siècle, Marcel Proust apparaît comme le dernier grand auteur français. La seule comparaison est à chercher du côté de Céline, dans le rôle non négligeable qu'il a joué dans la remise en cause d'une narration trop policée et loin de la vie. Par une approche syntaxique au plus proche de la réalité de la rue, la création d'une novlangue mêlée à un argot fantaisiste, il s'est également illustré comme l'un des plus grands écrivains français de ce siècle et a marqué nombre d'écrivains, du père de San-Antonio en passant par les écrivains anglo-saxons (Burroughs, Miller, etc.).

En France, le Nouveau Roman, théorisé par Alain Robbe-Grillet dans Pour un nouveau roman, ne concerne initialement que peu d'écrivains mais a inspiré ensuite toute une génération d'écrivains regroupés aujourd'hui autour des Éditions de Minuit, dont Jean Echenoz, Jean-Philippe Toussaint, Tanguy Viel, Christian Oster, Laurent Mauvignier ou Christian Gailly. Après cela, plus aucun mouvement au sens strict ne réussit à émerger. L'Oulipo, Ouvroir de littérature potentielle, auquel ont appartenu Queneau ou Perec (et aujourd'hui des auteurs comme Roubaud, Fournel, Jouet et Le Tellier) ne se conçoit en effet pas comme un mouvement, mais comme un groupe de travail. Il en va de même pour la Nouvelle fiction regroupant des romanciers tels que Hubert Haddad, Frédéric Tristan ou Georges-Olivier Châteaureynaud.

Aujourd'hui on a cru pouvoir rapprocher un certain nombre d'écrivains autour de la notion d'autofiction créée par Serge Doubrovsky. Pour autant, il est parfois difficile de rassembler sous une même étiquette une palette d'écrivains aux sensibilités, aux démarches artistiques et aux univers parfois antagonistes. Cette définition est aussi un argument mis en avant par les détracteurs d'une littérature trop nombriliste, germanopratine et qui, d'un point de vue strictement commercial, semble trouver peu d'échos à l'étranger.

Dans la continuité des romans de terroir du XIXe siècle, dont l'une des représentante fut George Sand, la littérature de terroir française a continué de s'illustrer avec des auteurs comme Pierre-Jakez Hélias (Le Cheval d'orgueil) et Henri Vincenot dans la seconde moitié du XXe siècle. Ce genre continue de se développer avec des auteurs comme Jean Anglade ou Jean-Paul Malaval.

Les mouvements littéraires les plus importants ont été:

Le surréalisme (Gaston Leroux, André Breton, Robert Desnos)

  • L'existentialisme (Gabriel Marcel, Jean-Paul Sartre, Simone de Beauvoir et Maurice Merleau-Ponty)

  • Le Nouveau Roman (Alain Robbe-Grillet, Nathalie Sarraute)

  • Le théâtre de l'absurde (Antonin Artaud, Samuel Beckett, Eugène Ionesco, Albert Camus, Arthur Adamov)


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